Aujourd’hui, tout le monde peut avoir accès à Internet pour y mener diverses activités. Malheureusement, tous les internautes n’ont pas des objectifs catholiques. Certains profitent de cette accessibilité pour usurper l’identité d’autres internautes en utilisant les informations d’identification de ces derniers sans leur accord. Ils se servent en général des noms et prénoms, de l’adresse électronique ou des photos pour des motifs pécuniaires, pour commettre des actes répréhensibles ou pour nuire à votre réputation. Afin de réagir efficacement lorsque vous en êtes victime, voici des informations qui vous seront utiles.
Que faire pour réunir des preuves de l’usurpation d’identité ?
Lorsque vous êtes victime d’une usurpation d’identité sur internet, vous devez réagir très rapidement. C’est la promptitude de votre réaction qui permettra de limiter au maximum l’atteinte à votre réputation et les conséquences pécuniaires. Mais avant cela, il faudra penser à réunir les éléments nécessaires qui prouvent l’usurpation d’identité numérique dont vous faites l’objet. Pour ce faire, il est primordial de faire des captures d’écrans des publications, de les imprimer et d’enregistrer leurs URL. Il est possible de solliciter un huissier de justice pour le constat desdites preuves en suivant la procédure indiquée sur la page http://versailles-tribunal-administratif.fr/.
Vous pouvez utiliser un moteur de recherche inversé pour savoir si à votre insu des photos que vous avez publiées ont été utilisées. Il suffira de renseigner l’URL de l’image ou de la charger dans le moteur choisi pour avoir un aperçu de tous les sites qui s’en servent publiquement. Lorsqu’il y en a, il est recommandé de faire des captures d’écran du résultat. Il est également possible de demander au fournisseur d’hébergement ou au FAI que l’auteur de l’infraction soit identifié.
Que faire lorsqu’on est victime d’usurpation d’identité sur internet ?
À partir de l’instant où vous constatez que vous êtes victime d’une usurpation d’identité numérique, le premier réflexe à avoir est de changer vos mots de passe. Veillez à cet effet à choisir des mots de passe complexes. Ces derniers doivent être un mélange de lettres, de chiffres et de caractères spéciaux. Ensuite, entrez en contact avec les administrateurs des sites ou des réseaux pour que le contenu inadéquat soit supprimé. Sur des sites comme Facebook, Google, Twitter ou Snapchat, vous pouvez directement suivre la procédure dédiée aux signalements d’usurpation d’identité numérique. Il sera cependant nécessaire de justifier de votre identité auprès du service en utilisant votre pièce d’identité.
Comment porter plainte pour usurpation d’identité numérique ?
Lorsque vous êtes victime d’usurpation d’identité numérique, la plainte se dépose généralement au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche. L’officier de police judiciaire qui reçoit votre plainte la transmettra au procureur qui devra décider si des poursuites seront engagées ou pas.
Il est toutefois aussi possible de porter plainte dans cette situation en suivant d’autres procédures. Vous pouvez ainsi porter une plainte simple devant le procureur lorsque vous n’êtes pas en mesure ou n’avez pas la volonté d’aller au commissariat ou à la gendarmerie. Vous n’aurez qu’à envoyer au procureur un courrier de plainte par lettre recommandée. Une autre solution envisageable en cas d’usurpation d’identité numérique est la plainte avec constitution de partie civile. Ici, il s’agit d’envoyer le courrier de plainte au juge d’instruction pour demander l’ouverture d’une enquête. C’est aussi possible de passer par une citation directe en saisissant le tribunal correctionnel lorsque vous connaissez l’identité de l’auteur du forfait.
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