3 conseils pour résoudre efficacement les conflits ou litiges fonciers

Peu importe le pays, les conflits de terrain sont assez fréquents. Les litiges de ce type s’établissent dans la majorité des cas entre les membres d’une famille, les voisins ou entre une communauté et un individu externe au groupe. Peu importe la forme que prend le conflit, il est essentiel de prendre rapidement les mesures nécessaires pour résoudre le problème. C’est dans cette optique que nous vous proposons de découvrir ici 3 conseils qui vous aideront dans la résolution des litiges fonciers.

Déterminer la source du conflit

Dans tous les domaines, quel que soit le type de conflit, sa résolution nécessite l’identification correcte de ce qui engendre les différends. Aucune solution adéquate ne peut être trouvée si le problème n’est pas pris par la racine. Les litiges fonciers ne dérogent pas à cette règle. Il est capital d’avoir connaissance des éléments déclencheurs du litige pour être sûr d’y trouver une issue efficace. Vous pouvez faire appel à un notaire sur http://annecynotaire.com/ pour cela. Mais comme on le dit souvent, il est mieux de prévenir que de guérir. Par conséquent, l’idéal aurait été de ne pas laisser les litiges fonciers naitre avant d’y chercher des solutions.

Vous pouvez très tôt commencer par identifier les signes annonciateurs d’un potentiel conflit afin de mener d’avance des réflexions sur les plans de gestion de ce qui suivra. En général, ce sont de petites tensions qui s’accumulent au fil du temps dans une communauté ou entre des communautés qui donnent naissance aux litiges fonciers. Selon le type de personnes impliquées, les tensions peuvent varier. Dès lors que vous déterminez la source du litige, identifiez le degré de gravité de la situation. Cela permettra de connaitre les outils et les méthodes de gestion qui conviennent.

Identifier les personnes potentiellement capables d’apporter des solutions

Pour que l’issue d’un conflit domanial soit agréable, il faut veiller à bien identifier des personnes en mesure d’apporter de l’aide dans une telle situation. Il est généralement recommandé de solliciter une tierce personne pour la gestion des échanges dans les situations où le litige foncier oppose des membres d’une communauté ou de deux différentes communautés. Le médiateur qui convient le mieux ne doit pas être impulsif ; il ne doit avoir aucune difficulté à gérer ses émotions.

Chacune des parties impliquées dans le conflit peut faire des propositions de personnes qui sont en mesure de les assister en cas de problèmes majeurs. Il est aussi possible que les parties s’entendent sur la nature des personnes à impliquer pour la résolution du conflit. Lorsque ce sont par exemple les limites d’un terrain qui sont à l’origine du litige, le mieux est d’appeler un fonctionnaire spécialisé du gouvernement plutôt qu’un homme religieux.

Engager un dialogue ouvert avec les parties en cause

En incitant les parties en conflit à discuter ouvertement et publiquement, il serait plus facile d’établir des jugements basés sur des points de vue de chacun. La source du conflit ainsi que les dommages déjà subis sont facilement identifiables lors d’une confrontation des opinions de chaque partie en présence de l’autre. Un médiateur devra bien évidemment modérer les échanges. Ledit médiateur doit s’assurer que chaque participant s’exprime et que tous les détails nécessaires soient donnés. Précisons que la technique de communication ouverte est plus efficace pour les conflits nés de l’usage des terres au sein d’une communauté.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*